Miss Côte d’Ivoire 2025 : le sacre contesté de Fatima Koné divise le public et fait débat
La grande finale de Miss Côte d’Ivoire 2025, tenue le samedi 28 juin au Parc des Expositions d’Abidjan, a été marquée par une vive polémique après l’annonce du sacre de Mademoiselle Fatima Koné, représentante de la région du Hambol. Si l’événement s’est achevé en apparence dans la tradition de l’élégance et de la célébration, le choix du jury a rapidement soulevé une vague d’indignation parmi le public, aussi bien dans la salle que sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes et spectateurs estiment que la grande favorite de la soirée était Marie Axelle Gbogou, candidate représentant la région du Folon, dont la prestation a laissé une forte impression.
Selon plusieurs analystes et amateurs du concours Miss Côte d’Ivoire, Marie Axelle Gbogou a largement dominé l’étape cruciale du discours, qui est souvent considérée comme décisive dans l’attribution de la couronne. Sa maîtrise de l’éloquence, son élégance naturelle, sa prestance sur scène ainsi que la profondeur de son message ont séduit le public et renforcé sa popularité durant toute la soirée. Pourtant, contre toute attente, elle a été classée deuxième dauphine, un résultat qui a immédiatement provoqué des contestations et des interrogations sur la transparence du processus de sélection.
Face à la montée de la polémique, le Comité d’Organisation de Miss Côte d’Ivoire (COMICI) a apporté des éclaircissements. Le secrétaire général du comité, Thierry Koffi, a expliqué que cette édition 2025 avait connu une innovation majeure dans le système de notation. Trois critères ont été pris en compte dans le calcul des résultats : la note de préparation, représentant 20 % de la note globale, le vote du jury et celui du public, chacun pesant pour 40 %. Ce nouveau système, selon le COMICI, a renforcé l’importance des votes par SMS du public, qui ont fortement influencé le classement final.
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Il ressort ainsi que, même si Marie Axelle Gbogou a conquis les cœurs par ses qualités oratoires et son charisme, le soutien populaire s’est révélé insuffisant en termes de votes concrets. Les organisateurs de Miss Côte d’Ivoire soulignent que les fans et administrateurs de la candidate du Folon n’ont pas converti leur adhésion émotionnelle en votes numériques, contrairement à ceux de la nouvelle Miss, Fatima Koné, qui se sont massivement mobilisés pour faire pencher la balance.
Cette situation relance le débat autour des critères de sélection dans les concours de beauté en Côte d’Ivoire, notamment le poids accordé à la popularité face à la performance sur scène. L’édition 2025 de Miss Côte d’Ivoire, en plus d’avoir couronné une nouvelle reine, met en lumière les enjeux liés à l’engagement du public, la stratégie des candidates sur les réseaux sociaux, et la nécessité pour les comités régionaux de mieux structurer le soutien autour de leurs représentantes.
