Culture & Société : Nancy Ongolo applaudit l’interdiction des perruques au Sénégal et milite pour la fierté de la beauté naturelle
Alors que la décision du Grand Théâtre national du Sénégal d’interdire à son personnel les perruques, les greffes capillaires et la dépigmentation divise l’opinion publique, la voix de Nancy Ongolo, entrepreneure camerounaise, se distingue. Sur ses réseaux sociaux, elle exprime un soutien ferme à cette mesure, qu’elle perçoit comme un acte de responsabilité culturelle.

« Ce n’est pas une question de libertés individuelles », affirme-t-elle en substance, appelant à dépasser les débats superficiels. Pour Ongolo, les institutions culturelles doivent incarner et transmettre les valeurs qui fondent l’identité africaine. Elle rappelle que les artistes et acteurs culturels sont des figures de référence pour la jeunesse : leurs choix vestimentaires, capillaires ou esthétiques façonnent des imaginaires collectifs.
« Nous ne sommes pas nées avec des perruques, ni avec le rejet de notre peau », martèle-t-elle. À ses yeux, ces artifices sont devenus des normes imposées, qui finissent par éloigner les individus d’eux-mêmes. Elle plaide pour une reconnexion sincère avec l’authenticité africaine : cheveux crépus, peaux éclatantes, identités multiples.
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« La société nous a appris à ne pas nous aimer », déplore-t-elle, dénonçant une aliénation profonde. À celles et ceux qui doutent encore, elle rappelle que la beauté réside dans la diversité : « Vous n’avez pas besoin d’être parfaits pour être beaux. »
Mais au-delà de l’esthétique, Nancy Ongolo alerte sur les risques sanitaires que comportent certaines pratiques comme la dépigmentation ou le port prolongé de perruques. « Ne sacrifions plus notre santé à l’autel de l’approbation des autres », écrit-elle, avant de conclure avec force : « Que vos artifices ne deviennent jamais une prison. Avec ou sans, vous êtes BELLES ! »
Un message fort, dans un continent en pleine réflexion sur ses standards de beauté et en quête d’une réappropriation de ses codes identitaires.

1 Comment
Waaaar mama…tu ne pouvais pas mieux le dire. Fini la stigmatisation inutile eeeeh