14 July 2025
ACTUALITE

Les chercheuses d’emploi au prise des prédateurs sexuels 😰😭✂

Sep 2, 2020

La recherche d’emploi est une expérience de fois traumatisante pour la gent féminine. Elle devient malgré elle la proie de prédateurs sexuels sans foi ni loi. Ceux-ci profitent de leur rêve d’indépendance pour assouvir leur pulsion sexuelle. Leur stratégie de prédation est essentiellement basée sur l’autorité de patron ou de supérieur qu’ils incarnent.

Tout commence généralement par un besoin de recrutement : appât. Des annonces sont faites et des relations publics et privées sont convoquées. Des jeunes filles principalement y répondent. Elles entrent alors dans l’environnement direct du prédateur sexuel. Il prend souvent du temps pour les observer, les admirer et les désirer. En ceci, leur action est incontestablement préméditée et bien pensée. Une fois le choix de la proie fait, il procède au rapprochement.

Le prédateur sexuel emmène sa proie à se sentir spéciale. Pour ce faire, il lui offre une place privilégiée et convoitée. Au lieu du service, il prend avec elle des apartés curieux. Il lui demande des faveurs « professionnelles ». Chaque fois qu’elle accomplit une de ses demandes, il lui offre une récompense. Il la conditionne ainsi à accepter tout ce qu’il lui demandera.

Ensuite, il l’invite prendre un pot sous n’importe quel prétexte. C’est le lieu pour lui de faire du charme. Il adapte ses propos en fonction du caractère de la fille. Lorsqu’elle lui parait très prévenante, elle reste assez abstraite. Dans le cas où il observe de l’exubérance chez elle, il peut laisser couler toute sa perversité. Son but dans cette étape est de la mettre en confiance en jouant sur ses besoins ou avec ses faiblesses. Il se rend très important voire indispensable pour son épanouissement.

Dans le cas où la fille reste malgré tout méfiante, le prédateur sexuel fait entrer en jeu ses complices. Ce sont d’autres employés qui ont pour mission de rassurer la proie, de faire les louanges des bonnes intentions du prédateur.

Enfin, il dévore sa proie. Les jeux sont faits. Il assouvit ses désirs sexuels une fois ou plus. Il peut passer à une autre.
Les jeunes filles en question ne se rendent pas toujours rapidement compte qu’elles ont été abusées. Et même lorsqu’elles en prennent conscience, elles se taisent, par honte principalement. Après tout, elles l’ont suivi dans ce restaurant, dans cette chambre d’hôtel, elles ont accepté leur invitation, se disent-elles.

Les plus audacieuses qui leur tiennent tête, subissent des menaces de renvoi, des réprimandes publiques. Elles finissent par s’en aller d’elles même ou par être renvoyées.

Dans les deux cas, les filles subissent sans poser des actes concrets de défense. Elles ignorent leur droit. Elles ignorent qu’elles sont des victimes de harcèlement sexuel, d’un abus d’autorité ou d’un détournement de mineur. Il faut le dire, dans la course à l’emploi, on rencontre aussi des mineurs déscolarisés et livrés aux prédateurs sexuels.

Ces prédateurs se cachent derrière des structures publiques, des associations ou des actions humanitaires et sociales pour appâter des filles. Ils sont souvent mariés et ont dépassé la quarantaine. Ils ciblent principalement des jeunes filles dans le besoin. Celles qui n’ont pas dans leur environnement familiale une personne qui puisse les inquiéter.

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Publiée par Roger Etoa sur Mercredi 7 mars 2018

Avec le corps des jeunes filles, ces prédateurs sexuels satisfont leurs fantasmes et s’adonnent à des expériences sexuelles qu’ils n’oseraient pas demander à leur femme. Ce sont des individus dangereux qui abusent de leur pouvoir d’employeur.

À lire https://votresalaire.org/cameroun/droit-du-travail/harcelement-sexuel

Malheureusement, au Cameroun, les victimes des prédateurs sexuels ne disposent pas de dispositif légal pouvant les protéger efficacement. Le code pénal dans ces articles 296 et 302 réprimande le viol et le harcèlement sexuel. Pour autant, les victimes ne sont pas toujours prises en charge et les bourreaux ne sont pas inculpés. Elles peuvent cependant, se diriger vers des organismes comme le Réseau National des Associations de Tantines.