Torture et amputation du jeune Bello : des officiers de police au Tribunal de Bafia le 4 décembre
La justice va finalement connaitre des actes de torture dans un poste de police ayant débouché sur l’amputation en 2017 des membres inférieurs d’un jeune nommé Ibrahim Bello, dans la localité d’Ombessa.
Soupçonné de tentative de voler un véhicule par le propriétaire dudit véhicule, le jeune Bello, alors âgé de 17 ans, avait été conduit au poste de police d’Ombessa où il fut torturé sans autre forme de procès par des policiers, avant d’être jeté, mourant, sur la route. Grâce à l’intervention d’un passant épris de compassion, il fut conduit à l’hôpital où il n’eut la vie sauve que grâce à l’amputation de ses jambes
Deux ans après la survenue de cette affaire qui fut révélée à l’opinion publique par notre confrère Paul Chouta emprisonné sans jugement depuis six mois pour une affaire présumée de diffamation, les bourreaux de Ibrahim Bello, tous des policiers, n’ont pas encore répondu de leurs actes.
Cette impunité a eu le don d’irriter Me Gabriel Mougnol, avocat au Barreau du Cameroun, qui a décidé d’assurer sans frais, le soutien en justice des intérêts des actes de torture.
Rendez-vous à l’audience criminelle du 04 décembre 2019 au Palais de justice de Bafia où comparaîtront entre autres prévenus, un officier et un commissaire de police.
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