People / USA : Ayesha Curry avoue ne jamais avoir voulu d’enfants ni se marier
Mariée depuis 14 ans au basketteur Stephen Curry et mère de quatre enfants, Ayesha Curry a surpris l’opinion en révélant qu’elle n’avait jamais rêvé de mariage ni de maternité. Invitée du podcast Call Her Daddy, elle partage avec franchise les dilemmes personnels et sacrifices qui ont jalonné son parcours, loin de l’image parfaite souvent projetée.
Elle y révèle qu’au début, ses ambitions personnelles occupaient tout son horizon : « Je ne voulais pas d’enfants. Je ne voulais pas me marier. Je voulais simplement être une “career girl” », raconte‑t‑elle. Avant sa rencontre avec Stephen Curry, sa trajectoire était tracée autour de la carrière et de l’épanouissement individuel sans compromis relationnel ni parental.
Le tournant survient peu après : en 2011, à 22 ans, elle épouse Stephen Curry ; dans la foulée, elle apprend qu’elle est enceinte. « Après le mariage, j’ai su que j’étais enceinte. Je n’ai même pas eu le temps de réfléchir à ce que je voulais pour moi », confie-t-elle avec une certaine gravité. Une situation qui l’a mise face à un choix imposé plutôt qu’assumé.
Aujourd’hui mère de Riley, Ryan, Canon et Caius, elle évoque à la fois la joie et les sacrifices que cette vie conjugale comporte. Elle proclame son amour pour sa famille tout en admettant qu’elle a renoncé à certaines ambitions personnelles en cours de route. Le dilemme entre s’accomplir comme femme et consacrer son existence à ses enfants reflète une tension que beaucoup de femmes ressentent.
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Pour Ayesha, accepter la maternité ne signifie pas effacer sa personnalité. Sa déclaration : « Juste parce que j’ai dit oui à la famille, ça ne signifie pas que j’ai tout abandonné de moi-même », résonne comme une revendication d’identité et d’autonomie. Elle rappelle que chaque femme est bien plus qu’une épouse ou une mère qu’elle conserve ses aspirations, même en cheminant aux côtés d’un géant du sport.
Ces confidences s’inscrivent dans un contexte où les débats sur l’équilibre entre carrière et vie de famille sont chaque jour plus pressants. À l’ère des réseaux sociaux et des modèles médiatiques, ce type de témoignage trouve un écho particulier auprès de ceux et celles qui tentent de concilier ambition personnelle et responsabilités affectives.
Par cette prise de parole, Ayesha Curry rompt avec l’image lisse de la femme de célébrité compagne, mère, soutien pour faire place à la complexité d’une existence intérieure en lutte. Elle jette un éclairage intime sur un choix que beaucoup considèrent comme un sacrifice silencieux. Mais aussi sur la possibilité de se réinventer, de garder son feu intérieur, même dans l’engagement vers l’autre.
L’histoire d’Ayesha rappelle que derrière chaque sourire public, il y a un chemin privé parfois parsemé de renoncements, de désirs refoulés, mais aussi de résilience. Et que, souvent, la vraie force ne réside pas dans la conformité, mais dans la fidélité à soi-même, même au cœur d’un rôle maternel imposé.
