Le célèbre chanteur ivoirien Soumahoro Mauryféré, plus connu sous le nom de Molare, est au cœur d’une affaire judiciaire à la suite d’un grave accident de la route survenu le 2 juillet 2025 dans le quartier de Cocody, à Abidjan. Ce jour-là, Molare conduisait un Vanderhall Venice, un véhicule atypique à trois roues, lorsqu’il a perdu le contrôle et percuté violemment une piétonne nommée Tolah Élise. Transportée d’urgence à l’hôpital, la victime est décédée des suites de ses blessures le lendemain, plongeant la communauté dans une vive émotion.

Les autorités ivoiriennes ont rapidement ouvert une enquête afin de clarifier les circonstances exactes de cet accident tragique. Selon les premières informations, une défaillance mécanique du véhicule serait à l’origine de la perte de contrôle. Par ailleurs, une procédure judiciaire a été lancée, et Molare a été placé en détention provisoire depuis le 17 juillet 2025, suite à un mandat de dépôt émis par la justice.
Au-delà du drame individuel, cette affaire soulève des questions plus larges sur la sécurité routière en Côte d’Ivoire. Elle met en lumière l’urgence de renforcer les contrôles techniques et la sensibilisation aux risques, afin d’éviter que d’autres tragédies ne viennent endeuiller les familles ivoiriennes.
Molare, en attendant le verdict, voit sa carrière et son image fortement impactées par ce drame. La justice devra désormais faire toute la lumière sur les responsabilités, dans un contexte où la sécurité routière reste un défi majeur pour le pays.
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Cette affaire est d’autant plus sensible qu’elle concerne une figure emblématique du coupé-décalé, un genre musical très populaire en Côte d’Ivoire. Molare est également un entrepreneur reconnu, ce qui accroît l’attention médiatique autour de cette affaire. Malgré sa promesse de soutenir la famille de la victime, ses déclarations n’ont pas suffi à apaiser la douleur ni la colère de l’opinion publique, qui réclame une justice ferme.
En Côte d’Ivoire, la législation sur l’homicide involontaire prévoit des peines allant de trois mois à trois ans de prison, assorties d’amendes. Le déroulement de l’enquête et du procès sera donc suivi avec grande attention.
Par ailleurs, le véhicule impliqué dans l’accident soulève un débat important. Le Vanderhall Venice, un tricycle motorisé puissant, semble peu adapté aux conditions de circulation en Côte d’Ivoire, souvent marquées par des routes étroites et dégradées. Cette affaire met en lumière la nécessité d’une réglementation plus stricte concernant la circulation et l’homologation de ce type de véhicule dans le pays.
