Le Rwanda a signé ce samedi 10 juin un accord avec l’Union africaine pour accueillir à Kigali le siège de l’Agence africaine du médicament. Une agence créée récemment par l’UA encore en phase initiale de mise en marche.
Plus de quatre ans après l’adoption en 2019 du traité de création de l’Agence africaine du médicament, c’est un premier pas vers la mise en opération de ce nouvel organe de l’Union africaine, selon le ministre rwandais de la Santé, Sabin Nsanzimana.
« Avoir cette agence au Rwanda, ça nous donne aussi le devoir de s’assurer que ça fonctionne et très rapidement. La prochaine étape, c’est de s’assurer que le personnel de cette agence est mis en place, parce que le bâtiment est là, pour que l’agence puisse avoir un bureau officiel de l’Agence africaine du médicament. »
Le recrutement du personnel sera discuté dans une dizaine de jours, toujours à Kigali, pendant la deuxième session extraordinaire des 23 États qui ont déjà ratifié le traité de création de l’agence, explique Minata Samaté Cessouma, commissaire à la santé, aux affaires humanitaires et au développement social de l’Union Africaine.
« Les réunions qui sont prévues du 19 au 22 juin, donneront les prochaines étapes en vue de l’opérationnalisation. Et ce qui est sûr, c’est qu’il faut accélérer le processus. Nous avons eu la pandémie du coronavirus, ça ne va pas s’arrêter. Il faut que l’Afrique se prépare aussi pour faire face à ces pandémies, des solutions africaines aux problèmes africains. »
De quoi s’agit-il ?
L’Agence africaine du médicament est une agence de réglementation des produits pharmaceutiques visant à mettre en commun les ressources et les expertises du continent africain afin de remédier au manque d’accès à des produits médicaux de qualité et abordables, au faible développement économique et à la réduction de la dépendance excessive à l’égard des produits médicaux importés.
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Il faudrait noter que, L’objectif principal de l’Agence africaine du médicament est d’améliorer les capacités des Etats membres et des CER ( Communautés économiques régionales) à réglementer les produits médicaux en vue d’améliorer l’accès à des produits médicaux de qualité, sans risque et efficaces sur le continent.