La recherche d’une fin de vie dans la dignité est la principale raison de pratique de l’euthanasie volontaire ou non.
Cependant, celle-ci est à l’origine de plusieurs autres décès non justifiés observés dans certains hôpitaux du monde. Ce qui pousse à réfléchir sur le véritable sens de cette pratique.
D’aucuns y voient en cet acte, une violation du serment d’hypocrite et un changement de camps des médecins qui sont à la base censés lutter contre la mort. Encore que personne n’est censée décider du jour de sa mort comme s’il en était le moteur. Même mourant, celui-ci a le devoir de protéger sa vie.
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Stopper la souffrance pour soi ou pour notre entourage demeure le sujet de plusieurs revendications et débats dans des pays. Des pays comme le Pays-Bas, le Luxembourg, la Belgique etc sont désormais fixés sur ce sujet qui est autorisé et encadré par des lois. Certains y voient en l’euthanasie une forme de charité envers la personne euthanasiée alors que celle-ci laisse derrière elle des personnes blessées culpabilisant et par dessus tout fauchées au vue des coûts de cette pratique qui s’élève jusqu’à 7000 € dans certains pays .
De façon générale, l’euthanasie consiste à déclencher intentionnellement la mort d’une personne par une action ou une omission afin de supprimer une souffrance présente, suspecte ou avenir. Il existe donc plus types d’euthanasie donc les plus importants sont :
–L’euthanasie par action ou par omission.
- Action:s’applique à un médecin qui administre un produit à dose mortelle
- Omission : il consiste à négliger le traitement du malade afin que son organisme cède. Ceci passe par la non-administration des supports vitaux tel que l’alimentation, l’oxygène, la réparation et l’hydratation.
Avec ou sans le consentement du malade.
- Sans le consentement du malade, les proches peuvent décider avec l’avis du médecin de pratiquer l’euthanasie. Sauf que dans certains cas, le médecin se permet de prendre la décision tout seule.
- Avec le consentement du malade:Le mourant peut aussi décider au vu de sa souffrance extrême de demander aux personnels soignants une interruption de soins et une euthanasie. Dans ce cas d’espèce, le médecin se doit de rassurer le malade et non de satisfaire sa demande.
L’euthanasie bien que saluée par certaines contrées est encore un sujet de discorde dans d’autres pays. Salutaire ou non, cette pratique est appréciée par certaines familles qui y voient une sorte de libération à la fois pour le malade et pour l’entourage.