Pierre Claver Maganga Moussavou, l’ancien vice-président de la République (VPR), père de Biendi Maganga Moussavou, l’actuel ministre de l’Agriculture, s’est officiellement prononcé sur le mariage de ce dernier avec Alia Maéva Bongo Ondimba, fille d’Omar Bongo et sœur d’Ali Bongo. Lors de sa conférence de presse du 5 février dernier, il a effleuré le sujet, indiquant qu’il n’est pas «d’accord» pour cette union.
Lors de sa conférence de presse du 5 février dernier, portant particulière sur le verdict de sa plainte contre le directeur de publication du site Kongossanews, pour «outrage par voie de presse» concernant l’affaire dite de la disparition de 353 containers de Kévazingo, l’ancien vice-président de la République en a profité pour toucher un mot sur l’union de son fil, l’actuel ministre de l’Agriculture, Biendi Maganga Moussavou, avec Alia Maéva Bongo Ondimba, la directrice générale de l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa). Le président du Parti social-démocrate (PSD) assure n’avoir pas été d’accord pour ce mariage.
Alors qu’en août 2020 et durant les semaines qui ont suivi, certains médias et les réseaux sociaux avaient annoncé le mariage du fils du président du PSD avec une fille d’Omar Bongo, rien d’officiel n’a, jusqu’ici, été dit sur cette union. Cependant, il reste que Alia Maéva Bongo Ondimba et Biendi Maganga Moussavou sont très proches. Ce qui, pour certains, est la preuve de ce mariage qui se serait déroulé, le 22 août 2020, à la Pointe-Denis.
S’exprimant par digression sur ce sujet, Pierre Claver Maganga Moussavou déclare : «tenez, il parait que mon fils a épousé une Bongo». «Même si je ne suis pas d’accord, mon épouse n’est pas d’accord, on ne va pas le tuer». «Il vit sa vie et nous vivons la nôtre», a-t-il ajouté, précisant que «quand l’enfant est encore dans le ventre de sa mère, il appartient aux parents. Dès qu’il est dehors, dès qu’il a la majorité, il fait ce qu’il veut».
L’ancien VPR d’Ali Bongo, qui a également été plusieurs fois ministre d’Omar Bongo, ajoute à ce propos qu’«il faut avoir le courage d’être avec ses adversaires, sans être comme le caméléon ; déteindre sur eux». «Parce que moi, je suis resté le même. Et jamais de haine parce qu’on n’en a pas besoin. Tout le monde connait tout le monde», a-t-il laissé entendre.