Généralement fait à base de viande de boeuf, le Kilichi est une tranche très fine de viande séchée, marinée avec une pâte épicée et grillée au feu de bois. C’est un mets traditionnel du nord- cameroun, zone de prédilection pour la production de la viande de boeuf.
Les ingrédients pour un Kilichi réussi
Les lanières de viandes bœufs ne suffisent pas pour réaliser ce délice. En plus de cela, il faudrait ajouter de l’arachide écrasée, du sel, de l’oignon, du sucre, du piment rouge, de l’huile d’arachide et d’autres condiments traditionnels. Il ne faut surtout pas oublier que la quantité des condiments utilisée est fonction de la quantité de la viande à sécher.
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Comment préparer le Kilichi?
Le faux-filet et les gigots sont des parties de boeuf les plus sollicités pour le Kilichi car elles sont charnues. Après avoir lavé et débarrassé la graisse des parties sélectionnées, il faut la découper en émincée. La séchée au soleil pendant 4 ou 5 heures sur une planche. Une fois cette étape terminée, macérer la viande avec la pâte des épices obtenue plus haut. Si vous avez mis du piment rouge dans la pâte d’épice le Kilichi sera rougeâtre. Au cas contraire, c’est à dire sans piment, le mélange sera jaunâtre.
Ce n’est pas tout, une deuxième phase de séchage s’impose avant de passer ça au feu. Une fois trempées dans les épices, ces lamelles de viande doivent être exposées au soleil pendant 2 à 3 heures de temps.
Le processus achevé, vous pouvez dès lors, oindre la viande avec de l’huile puis la poser sur des grillades où elle sera délicatement fumée avec la chaleur du feu. 4 à 5 heures de temps écoulées, vous pouvez désormais déguster votre Kilichi.
Une conservation importante
Le séchage et la grillade favorisent la déshydratation de la viande afin de rendre sa conservation plus longue. Un Kilichi bien fait et gardé à l’abri des lieux humides, dure pendant plusieurs mois. Bien que la fabrication de cet aliment très prisé se fait souvent dans des conditions d’hygiènes précaires, sa production et sa consommation ne cessent de s’accroître dans divers autres pays africains normalement : la côte d’ivoire, Tchad, le Niger, le Nigeria, le Togo, le burkina Faso et bien d’autres.