<<Négligence d’Etat/un bébé meurt dans une couveuse dans un hôpital public.>> Tel est le titre du document rédigé et publié par l’ONG Mandela Center International, le 14 Mars dernier.
Le limogeage du Directeur Général de l’hôpital régional de Nkongsamba, et la mise en cause de la responsabilité de l’État sont entre autres les conclusions saillantes évoquées par cette organisation spécialisée dans les questions de droit de victimes. Selon cette structure, le responsable du centre hospitalier Dr Nkwuele Mangala Georges << n’a pas pris des dispositions sécuritaires nécessaires pouvant empêcher la survenance d’un tel drame.>>
Elle poursuit en martelant que cet acte est signe de non respect de la déontologie du corps médical,
<< cette énième négligence constitue clairement une atteinte grave au droit de la santé reconnu dans tous les instruments juridiques internationaux relatifs aux droits humains pourtant librement ratifié par l’État du Cameroun>>.
Par ailleurs, l’organisation a fait mention du silence observé au niveau de l’Etat, plus particulièrement celui du ministre de la Santé public, Manaouda Malachie. Par la plume de son secrétaire exécutif permanent, Jean Claude Fogno, l’organisation n’a pas manqué de signaler son désarroi face aux parents du bébé décédé, qui jusqu’ ici n’ont reçu aucune assistance psychologique. Pour le secrétaire, la visite reçu par le couple Tadantsa n’a été qu’ << une simple opération de bonne conscience de la part des autorités administratives locales.>>
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Face à ce constat offusquant et outrageant l’organisation non gouvernementale Mandela Center international exige qu’une enquête soit dûment menées et que les responsables soient punis selon la loi en vigueur.
Pour mémoire, l’affaire concerne la mort d’un nouveau- né dans une couveuse à l’hôpital régional de Nkongsamba suite à un court circuit qui aurait provoqué une surcharge électrique après un délestage de l’électricité.