Le phénomène de règles douloureuses observé lors du cycle menstruel chez la femme a longtemps été considéré comme un mal naturel interne de l’organisme féminin car dépourvu de toutes causes tangibles. Sauf que, les recherches évoluant, les chercheurs ont établi la théorie du « reflux du sang menstruel ». En d’autres termes, pendant le saignement, le sang qui s’échappe par les trompes de Fallope et s’infiltre dans l’abdomen d’où les douleurs.
Bien que les règles douloureuses fassent partir de l’un des symptômes de l’endométriose, seulement 10 % de femme qui a des douleurs lors du saignement en sont atteintes. Ceci dit, il va falloir bien plus que ça pour poser un diagnostic fiable et efficace.
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Nonobstant le fait que cette maladie soit diagnostiquée avec 7 années de retard, c’est-à-dire 7 ans après sa présence dans l’organisme, l’endométriose occupe enfin les esprits des chercheurs qui essaie tant bien que mal de trouver des moyens efficaces et rapides pour détecter et limiter les dégâts dans les temps.
Cette maladie loin d’être nouvelle remonte jusqu’à 1860 avec le médecin autrichien Carl Von Rokitanski qui a décrit le cas comme une présence d’endomètre dans la muqueuse de l’utérus. Cependant, il a fallu attendre des décennies plus tard pour qu’on reconnaisse d’abord la gravité de son impact sur la santé de la femme. Ensuite, qu’on l’inscrive dans les cours de second cycle d’études médicales en France dans quelques pays dans le monde.
L’endométriose nécessite une attention particulière des chercheurs du monde, car elle présente des cas hors du commun qui suscitent chaque jour de nouvelles hypothèses. Désormais, elle ne s’attaque plus seulement à l’utérus, mais aussi aux poumons, plèvre, diaphragme, péricarde, cerveau, nez qui conduisent dès lors a de nouveaux symptômes. Certains chercheurs l’expliquent par la migration des cellules de l’endomètre dans les systèmes vasculaires ou lymphatiques.
Ainsi donc il n’existe pas une, mais plusieurs endométrioses à l’instar de : l’endométriose ovarienne, profonde, superficielle et l’adénomyose.
Urgence déclarée, il est désormais temps de reconsidérer cette maladie et de sensibiliser la fille et la femme sur les symptômes et les mesures de prévention sinon faute de quoi les conséquences seront irrépressibles.