Lutter contre le désordre urbain du lotissement de Douala II à Douala V , tel est l’objectif majeur du maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine.
C’est avec l’appui des forces de maintien de l’ordre que l’opération de casse des magasins et immeubles ne disposant pas de permis de bâtir et ne respectant pas les normes de construction a démarré le 17 février dernier et s’est poursuivie le 19 février à Nkolmintag, une banlieue située à proximité du quartier New-bell.
Pour l’heure, le bilan donné par la municipalité de Douala, fait état de trois bâtiments démolis et la barrière d’une villa détruite. Et rappel que près d’une vingtaine d’immeubles ont été répertoriés par les agents de la mairie et de la police, pour une démolition effective dans les prochains jours, faute du non respect de la réglementation de la ville. Un acte radical qui n’a pas laissé les riverains sans voix. Ceux-ci se plaignent et demandent une indemnisation pour les propriétaires.
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Certains, insistent sur le fait que détruire des biens immobiliers ne participent pas au développement du pays:
<< C’est bien de garder la ville en ordre, mais je pense que les autorités gouvernementales camerounaises devraient indemniser les propriétaires….Il ya tellement de chose qui ont besoin d’être réparées dans ce pays, mais les autorités choisissent celles qui font le plus souffrir les gens.>>,
à déclaré un habitant du secteur. Le maire de la ville quand à lui, entend poursuivre ses actions de destruction bien que cela soit douleureux, afin que nul n’ignore la loi :
<< Lorsque vous démarrez un projet de construction, posez toujours des questions et assurez-vous de faire ce qu’il faut, sinon vous finirez comme eux. La ville de Douala est surpeuplée, il ya des bâtiments partout et ils sont trop proches les uns des autres, et parfois nous avons à peine de route. Cet exercice va faire mal à beaucoup de ménages, mais c’est nécessaire pour que les autres puissent apprendre>>
, a t’il affirmé. Pour mémoire, ce projet de démolition est le résultat d’une campagne de sensibilisation active menée par les agents de la communauté urbaine de Douala à l’endroit des populations, durant près d’un an.
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