Il a rejoint ses ancêtres dimanche 19 février de suites de longue maladie. Directeur de l’imprimerie nationale depuis 2015, il a passé 9 ans à la tête de cette structure qui est objet de plusieurs grèves maintenant .
Le 5 janvier dernier , les employés de cette structure Étatique annonçaient déjà une gréve en vue du limogeage du défunt qui était accusé de malversations financières .
« Le Siplcam et le Groupe de travailleur (Mincom-Minfi-IN-Siplam) entendent observer un arrêt de travail qui débutera le 5 janvier 2023 dès 6 heures, jusqu’à l’obtention de la résolution des griefs relevés par les travailleurs de cette entreprise d’État qui se résument en une doléance unique : placer un manager compétent à la tête de l’IN en remplacement de monsieur Nkoma Walter Paul, son directeur actuel rejeté par son personnel »,
lit-on dans la correspondance signée du président du Siplam, Oscar Magloire Atangana.
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D’après Walter Paul NKoma, l’imprimerie n’arrive par exemple pas à verser les cotisations sociales des 324 employés. La dette vis-à-vis de la CNPS a déjà atteint 1,9 milliard FCFA. Toujours selon lui, les tensions de trésorerie de l’entreprise sont dues, entre autres, au faible taux de recouvrement des créances.
« L’ardoise du ministère des Enseignements secondaires s’élève à 260 millions FCFA. Nos dossiers de recouvrement sont déposés, mais rien n’est fait »,
avait-il déclaré. En rappel, l’imprimerie nationale a pour mission principale d’assurer la publication des textes législatifs et règlementaires au Journal officiel ;
Réaliser tous travaux d’impression et d’édition que lui confie le Gouvernement ;
Veiller à l’accessibilité de l’information légale et administrative. En plus de sa mission régalienne, l’Imprimerie nationale a été dotée d’une fonction de service en 1995 par décret n°95-390 du 25 avril 1995 autorisant l’Imprimerie nationale à générer et à utiliser ses propres ressources (J.O n° 5635 du 20 mai 1995) abrogé et remplacé par le décret n° 2005-509 du 1er juin 2005.