C’est l’objectif que voudrait atteindre le ministère de la Santé publique à travers l’introduction du vaccin contre le paludisme. Il sera administré aux enfants de 6 à 24 mois dès le lundi 22 janvier 2024 dans toutes les régions du pays.
Lors d’un briefing avec les médias ce samedi 20 janvier 2024, le coordonnateur du Programme Élargi de Vaccination du littoral, le Dr Léonard Ewane, a tenu à expliquer aux hommes des médias le rôle qu’ils devraient jouer pendant cette campagne de vaccination, tout en leur donnant des informations précises sur ce vaccin. Il est question pour ceux-ci d’informer le public cible (les parents) sur l’introduction de ce vaccin et les opérations prévues, tout en les invitant à adhérer aux opérations d’introduction du VAP, ainsi qu’en leur communiquant le calendrier et les districts de santé où ils pourront faire vacciner leurs enfants.
L’introduction de ce vaccin contre le paludisme dans le PEV de routine a été actée pour donner des chances égales à tous les enfants vivant au Cameroun d’être protégés contre cette maladie. C’est sur cette base que, pour la première phase du mécanisme d’introduction du vaccin antipaludique au Cameroun, 42 districts de santé ont été identifiés comme prioritaires (zones de transmission et de mortalité les plus élevées) pour bénéficier de cette solution additionnelle de prévention contre le paludisme.
L’un des objectifs phares de cette introduction du vaccin antibiotique RTS, S Cameroun est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité du paludisme causée par le Plasmodium Falciparum. La région du littoral, tout comme d’autres régions du pays, va également introduire ce vaccin dès lundi. Les districts de santé pilote qui le feront sont ceux d’Edea, Japoma et Mbanga.
Pour rappel, le ministre de la Santé publique, le Dr Malachie MANAOUDA, avait reçu le 21 novembre 2023, 331 200 doses de vaccin contre le paludisme, comme outil additionnel de contrôle de cette maladie. Il faut noter qu’en 2021, 247 millions de cas ont été recensés dans le monde, et 619 000 patients en sont morts. Cette maladie frappe surtout le continent africain, qui comptait, en 2021, environ 95 % des cas dans le monde et 96 % des décès.