C’est en un temps record que le parlement Ougandais a voté mardi dernier, une loi comportant de lourdes peines contre toute personne entretenant des relations homosexuelles.
En effet, les députés ont renforcé le texte initial qui prévoyait déjà dix ans de prison pour toute personne se revendiquant comme membre LGBT+ , dans un contexte où les relations homosexuelles sont à la base illégales. Un combat que la présidente du parlement Annet Anita Among et ses collaborateurs, comptent mener jusqu’au bout, “Cette chambre n’hésitera pas à restreindre quelques droits que ce soit dans la mesure où elle reconnait, protège et sauvegarde la souveraineté de ce pays et sa moral.”
Une décision qui n’a pas tarder à susciter des oppositions du côté internationale. Selon le secrétaire d’Etat Américain Antony Blinken, cette loi est à revoir, au cas où elle est adoptée, elle causerait de nombreux dégâts, ” La loi sur la lutte contre l’homosexualité adoptée hier par le parlement Ougandais torpillera les droits fondamentaux de tous les Ougandais et pourrait réduire à néant les accomplissement dans la lutte contre le SIDA.
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Nous appelons avec insistance le gouvernement Ougandais à revoir sérieusement l’application de cette loi,” a posté sur Tweeter.
Pour l’heure, la balle de décision sans appel est dans le camp du président Ougandais. Car cette loi ne peut prendre effet que si Yoweri Museveni ne la promulgue ou au pire des cas oppose son veto pour une annulation.