Seuyep Takou Mitspa projette d’intégrer les grandes écoles à l’international. Avec une moyenne de 17,36 au Baccalauréat de l’enseignement général session 2024, sa performance l’a hissée au rang de meilleure élève du Lycée Bilingue de Bafoussam (Lybibaf) à cet examen officiel à l’Office du baccalauréat du Cameroun. Cette élève désormais inscrite à l’Ecole Supérieure Polytechnique de Yaoundé, veut contribuer à sa manière au développement du Cameroun. Lauréate de la 5ème édition de la Journée d’orientation et d’excellence scolaire (Joes) organisée par l’Association des anciens élèves du lycée bilingue de Bafoussam (Asael), du vendredi 27 septembre 2024, elle a reçu une enveloppe financière, des kits académiques et des produits divers.
« Il s’agit pour moi d’une victoire. J’ai assez convoité ce prix dans les classes précédentes. Le fait d’avoir ce prix aujourd’hui, c’est quelque chose de très agréable pour moi », se réjouit-elle. Cette lauréate fait ainsi partie des 41 meilleurs élèves célébrés lors de cette autre édition des awards, une initiative implémentée depuis 2013. Une activité annuelle qui fait date si l’on s’en tient aux propos du proviseur de ce lycée. Elle a, dans sa prise de parole, partagé le témoignage d’un ancien lauréat, issu d’une famille aux revenus en dessous de la moyenne, aujourd’hui inscrit à l’Université de Dschang, venu lui témoigner le rôle que joue l’ordinateur portable dont il a bénéficié lors de l’une des précédentes cérémonies d’excellence scolaire organisée par cette association. Elle a par ailleurs encouragé les initiateurs à mieux s’engager dans cette voie afin de stimuler les performances scolaires de leurs cadets à l’école. Car, comme l’a précisé Dorette Tesso, présidente de l’Asael, « il (l’école) s’agit d’une voie sûre pour l’émergence de notre pays et pour leur propre développement ».
Elle précise que cette activité « est un élan de solidarité. C’est le cœur qui nous appelle.Nous avons tous été à l’école. Il y avait des moments où on avait la volonté mais parfois pas de chaussures, de sacs ou de cahiers. C’est ainsi qu’on s’est dit, si Dieu nous a donné la possibilité, pourquoi ne pas encourager ces élèves ?».
Bertrand Selabi quant à lui, fait partie des 25 meilleurs enseignants et personnel administratif célébrés à travers des prix. Ce pédagogue en charge du français a reçu le prix du meilleur jeune enseignant de l’année scolaire 2023-2024. Pour lui, cette reconnaissance est signe de motivation. « C’est un défi pour nous désormais de donner le meilleur de nous-mêmes dans l’encadrement de nos élèves », s’engage-t-il. Au cours de cette édition, des ateliers d’orientation ont été organisés à la satisfaction d’Abraham Ngouana, gestionnaire des ressources humaines depuis 12ans.
Cet expert a, à l’occasion animé l’atelier entrepreneuriat. « C’est l’occasion de transmettre nos connaissances et expériences à nos jeunes cadets. La charité bien ordonnée commençant par soi-même, rien de plus normal que de commencer par mon lycée. Nous avons essuyé assez de coups pendant notre parcours. Il était question de montrer aux jeunes que l’entrepreneuriat est la clé. Il était surtout question de les préparer à d’éventuelles difficultés. Mais que ces difficultés ne les découragent pas. Il est vraiment important que les gens puissent se prendre en main », soutient-il.
Cette autre édition s’achève à la satisfaction de Dorette Tesso. « Nous sommes satisfaits du déroulement de cette 5ème édition. Nous accompagnons nos cadets de cet établissement qui a fait de nous les hommes que nous sommes aujourd’hui. Malgré les intempéries, les longs voyages, nous avons encore bravé tout cela pour mettre du sourire sur les lèvres de nos petits frères pour davantage les booster, les encourager à poursuivre les études ». Cette édition était placée sous le thème « Les réseaux sociaux et le phénomène d’influence : quels enjeux pour l’avenir des jeunes ? ». Le rendez-vous a été donné pour la prochaine avec de nombreuses innovations.
Elle précise que cette activité « est un élan de solidarité. C’est le cœur qui nous appelle.Nous avons tous été à l’école. Il y avait des moments où on avait la volonté mais parfois pas de chaussures, de sacs ou de cahiers. C’est ainsi qu’on s’est dit, si Dieu nous a donné la possibilité, pourquoi ne pas encourager ces élèves ?».