L’homme de média Anye Nde Nsoh chef du bureau régional du journal The advocate pour le Nord-ouest, a été tué par balles, dimanche soir à 20 heures 15 minutes, à Don Simon, un snack bar populaire situé autour de Che street au quartier Ntarikon.
Atteint au thorax et grièvement blessé, par ses meurtriers, le journaliste a succombé à ces blessures. Après ce drame, le corps sans vie de l’homme de média a été déposé à la morgue de l’hôpital régional de Bamenda.
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Tandis que des sources concordantes pointent un doigt accusateur sur les séparatistes, cet assassinat odieux n’a toujours pas pour le moment été revendiqué. Classé dans le top 50 des pays où la liberté de la presse est systématiquement menacée ; le Cameroun a perdu plusieurs places dans ce classement 2023 publié, la semaine dernière par Reporters sans frontières.
Il faut noter qu’il était membre de l’association camerounaise des journalistes anglophone, la dépouille mortuaire du défunt a été déposée à la morgue de l’hôpital régional de Bamenda dimanche.
Suite à ce nouveau drame qui affecte la Presse Camerounaise, l’ONG Amnesty International a réclamé une enquête indépendante et impartiale pour faire la lumière sur cet acte barbare.
« Nous appelons les autorités à conduire une enquête efficace, indépendante et impartiale concernant la mort de Anye Nde Nsoh, journaliste tué par balle le 7 mai à Bamenda, dans la région du Nord-Ouest» ,
peut-on lire dans la déclaration d’Amnesty.