C’est à travers un communiqué du service de presse de la maison Blanche, que les États-Unis ont informé l’opinion publique ce lundi, de leur volonté de fournir 139 millions de dollars dans l’optique d’aider le Ghana à sortir de la crise économique (avec une inflation de 50% ) et la baisse de la monnaie locale (cedi). Pour causes: le COVID-19 et la guerre en Ukraine.
Arrivée en terre Ghanéenne le 26 Mars dernier, c’est sous les pas de danses traditionnelles que la vice présidente américaine Kamala Harris a été accueillie par Mahamudu bawumia vice président ghanéen et d’autres hauts responsables. Une visite qui a permis démontrer le soutien inconditionnel des États-Unis envers le Ghana,
” le voyage de la vice présidente [Kamala Harris] au Ghana confirme notre relation et notre coopération sur une série de questions, notamment le soutien à la prévention des conflits, à la promotion de la croissance économique, à l’innovation et l’intégration régionale, à notre coopération bilatérale. L’administration du [président américain] a l’intention de fournir au Ghana une aide bilatérale d’un montant de 139 millions de dollars au cours de 2024″,
indique le communiqué.
Mais aussi, renforcer les liens diplomatiques entre les deux nations,” Nous avons hâte de faire de ce voyage une nouvelle affirmation de la relation et de l’amitié durable et très importante entre le peuple des États-Unis et ceux qui vivent sur le continent africain”, a déclaré Kamala Harris.
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Cette visite américaine intervient après le sommet États-Unis-Afrique en décembre dernier. Avec pour objectif principal, créer un vaste partenariat avec les pays Africains, surtout au moment où l’influence croissante de la Chine et la Russie se fait de plus en plus ressentir sur le continent. Ainsi les visites en Afrique se poursuivent en Tanzanie, et au Zambie jusqu’au 02 Avril 2023. Actuellement, le Ghana a conclu avec le FMI un accord de crédit de trois milliards de dollars et est aussi en pourparlers avec la Chine en vue de résoudre ses soucis économiques.