La Fédération internationale de hockey sur glace (FIHG) a exclu hier les équipes de la Russie et de la Biélorussie de tous ses championnats du monde la saison prochaine.
Les responsables de la FIHG ont invoqué des problèmes de sécurité pour les joueurs, le personnel de compétition et les partisans — en raison de l’invasion de l’Ukraine par la Russie — pour prolonger l’exclusion qui s’étendra sur plus de deux ans à la fin de la saison 2023-2024.
« Il est trop tôt », a déclaré le Québécois Luc Tardif, président de la FIHG, à propos du retour de la Russie. « Il y a trop de risques. » Le championnat du monde féminin se déroulera dans des villes américaines en mars ou avril de l’année prochaine et le championnat du monde masculin se tiendra en République tchèque en mai de l’année prochaine.
Ces deux pays ne pourront pas non plus participer au championnat du monde junior de 2024 à Göteborg, en Suède.
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Le hockey sur glace est un sport qu’affectionnent le président russe Vladimir Poutine et le président biélorusse Alexander Lukashenko. La Fédération russe de hockey a rejeté les préoccupations de la FIHG en matière de sécurité, estimant qu’il s’agissait d’une « raison inventée » pour écarter ses équipes de la compétition.
« C’est une décision qui n’est ni constructive, ni bénéfique pour le hockey mondial »,
a déclaré la fédération dans un communiqué. La FIHG a suivi les conseils donnés par le Comité international olympique (CIO) dans les jours qui ont suivi le début de la guerre en Russie, en février de l’année dernière, pour retirer les équipes russes des compétitions internationales et trouver de nouveaux hôtes pour les événements que le pays devait organiser.
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Toutefois, le CIO incite désormais les instances dirigeantes des sports olympiques à trouver des moyens d’inclure les athlètes russes et biélorusses en tant que neutres dans les épreuves de qualification pour les Jeux de Paris de 2024.
La commission exécutive du CIO doit discuter de la question russe lors d’une réunion qui se tiendra mardi prochain à Lausanne, en Suisse. Tardif, s’exprimant après une décision du conseil directeur qu’il préside, a déclaré que la FIHG doit décider l’année prochaine si la Russie et la Biélorussie peuvent participer aux Jeux d’hiver de 2026 à Milan-Cortina d’Ampezzo.
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