Big Mop, l’artiste comédien camerounais, a récemment partagé des critiques acerbes sur l’état actuel du cinéma dans son pays. Bien qu’il se soit éloigné de l’univers cinématographique camerounais, il a ressenti le besoin d’exprimer son indignation face à ce qu’il perçoit comme une tendance déclinante dans le secteur. Lors d’une interview accordée à Laura Dave Média, il a clairement articulé son point de vue sur certaines productions récentes, affirmant que le cinéma contemporain ressemble davantage à de la récitation qu’à une véritable performance artistique.

Dans le cadre de cette interview, Big Mop a mentionné avoir visionné certaines séries camerounaises, notamment « 12 Cas » de Blaise Option et « Samba Le Général » de Man No Lap. Il a reconnu le parcours impressionnant de Blaise Option, qui a su s’imposer dans l’industrie malgré son statut d’autodidacte. Big Mop a salué son engagement et sa passion pour le cinéma, tout en notant que les productions de Blaise étaient de qualité et mettaient en avant de bons acteurs. Cependant, il a aussi exprimé sa frustration quant au fait qu’il n’a pas pu suivre le travail de Blaise Option de près à cause de son emploi du temps chargé.
En ce qui concerne Man No Lap, Big Mop a évoqué leur amitié et leur collaboration antérieure, se remémorant son début dans le cinéma avec le film « Fourberies de ménage ». Cependant, il a admis avoir eu du mal à apprécier les dernières œuvres de Mitoumba, un autre réalisateur camerounais. Bien qu’il ait tenté de regarder certaines de ses productions, il a finalement choisi de s’arrêter, indiquant que ces œuvres ne répondaient pas à ses attentes.
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Big Mop a ensuite critiqué le fait que, malgré les ressources financières considérables investies par Mitoumba dans ses productions, cela ne se traduisait pas par un meilleur jeu d’acteurs. Selon lui, sans un travail adéquat sur la performance des acteurs, les projets restent superficiels, ce qui fait que le cinéma d’aujourd’hui s’apparente à une simple récitation de textes sans véritable émotion ou profondeur.
Pour remédier à cette situation, Big Mop a proposé une solution constructive. Il a encouragé les jeunes aspirants acteurs à se tourner vers le théâtre pour acquérir des compétences essentielles. Il a souligné que le théâtre offre une formation précieuse sur les jeux scéniques, la lecture et la mémorisation des textes, des compétences qui sont cruciales pour améliorer leur performance au cinéma. En revenant au cinéma avec une solide formation théâtrale, ces jeunes artistes pourraient apporter une nouvelle dynamique et revitaliser le cinéma camerounais.