Du 12 au 15 décembre 2024, le quartier Bali de Douala a vibré au rythme de l’art et de l’engagement social à l’occasion de la 9ème édition du Bali Arts Market (BALAMA). Sous le thème « L’Art au service de l’inclusion sociale », cet événement a confirmé son statut de rendez-vous culturel incontournable, offrant une plateforme unique aux artistes et au public pour explorer les questions sociétales à travers la création artistique.
Quatre jours magiques
Durant ces quatre jours, BALAMA 2024 a rassemblé des artistes confirmés et émergents, tous animés par une volonté commune : utiliser leur art pour sensibiliser et provoquer des réflexions profondes. Les œuvres exposées et les performances ont su toucher les festivaliers en abordant des thèmes variés, allant de l’égalité des chances à la cohésion sociale. Un participant a notamment relevé l’impact émotionnel et la clarté des messages présentés, qualifiant le festival de véritable miroir des réalités sociétales.
Le BALAMA 2024 ne s’est pas limité à l’exposition d’œuvres. Le festival a également mis l’accent sur la transmission de savoir-faire à travers des ateliers et masterclasses. Parmi les sessions les plus appréciées, la masterclass animée par WANDJI Luther a permis aux participants de découvrir les coulisses du métier de régisseur de spectacle, tandis qu’un atelier innovant sur la photographie au smartphone a inspiré de nombreux amateurs et professionnels à repousser les limites de leur créativité.
Les soirées du festival ont été l’occasion de découvrir une programmation diversifiée qui a su captiver le public. Le vendredi était placé sous le signe de l’humour avec des prestations qui ont fait salle comble, grâce notamment à des humoristes tels que Carles Antonio, THE BOY et JIZ MIYO, sans oublier l’intervention surprise d’une figure emblématique de la scène locale, le Professeur Ndjasso. Le samedi, une soirée cinéma a mis en avant des courts-métrages locaux avant de laisser place à des concerts engagés avec MA NATION et AKIBA. Enfin, le dimanche, la clôture a été marquée par une prestation éclatante de GAËLLAJES, accompagnée par l’énergie communicative de MARSON DESSOUZA. Ces moments forts ont offert aux festivaliers une immersion totale dans l’univers artistique et culturel.
Un balama unique
Cette édition s’est distinguée par son engagement envers les jeunes talents. En effet, en leur offrant une scène et une visibilité à travers des expositions et des performances, le festival a joué un rôle crucial dans la promotion de la création artistique locale. De nombreux visiteurs, comme Christiane Ebelle, passionnée d’art contemporain, ont été séduits par la qualité et la diversité des œuvres présentées. Certains ont également souligné l’opportunité unique de découvrir et d’acquérir des œuvres qui résonnent avec eux.
Kiki Elame, promoteur du festival, n’a pas caché sa satisfaction face au succès de cette édition. Il a notamment exprimé sa fierté de voir le festival devenir une plateforme d’échange et d’expression pour la communauté artistique camerounaise, tout en mettant en avant l’impact positif de l’événement sur la scène culturelle locale.
Avec cette 9ème édition, le Bali Arts Market s’affirme encore plus et laisse déjà entrevoir une 10e édition hors du commun et KIKI Elame le promoteur l’avait
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