Le Stade Ahmadou Ahidjo de Yaoundé a accueilli, ce dimanche 29 septembre 2024, la finale de la Coupe du Cameroun qui a vu la Colombe du Dja-et-Lobo remporter son premier titre majeur. En battant l’Aigle Royal de la Menoua sur un score de 1 but à 0, la Colombe entre dans l’histoire du football camerounais, sous la houlette de son entraîneur Richard Towa, 38 ans après son passage en tant que joueur de cette équipe .
Le seul et unique but de la rencontre est survenu à la 10e minute, grâce à Boris Ekoto, qui a habilement converti une passe décisive d’Yvan Mvondo. Ce dernier, ancien joueur de l’Union Sportive de Douala, s’est illustré tout au long du match par sa qualité de jeu et a logiquement été désigné homme du match.
Si la première période a été largement dominée par la Colombe, l’Aigle Royal a montré un tout autre visage lors des 45 dernières minutes. Mené au score, le coach de l’Aigle, Gaston Temfack, a su réagir en injectant du sang neuf avec l’entrée en jeu de Nelson Djembe dès la reprise. Ce dernier s’est rapidement illustré en créant des problèmes à la défense adverse, mais la Colombe, bien regroupée, a su tenir bon.
Le second acte a été marqué par une nette domination de l’Aigle Royal, qui a multiplié les offensives. Bien que cette pression ait poussé les défenseurs de la Colombe à la limite de leurs capacités, l’Aigle a manqué d’efficacité dans le dernier geste, ratant plusieurs occasions cruciales d’égaliser. Malgré une possession de balle accrue et une présence plus marquée dans la moitié de terrain adverse, l’Aigle n’a pas réussi à trouver la faille dans le dispositif bien en place de l’équipe du Sud.
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Au coup de sifflet final, c’est donc la Colombe du Dja-et-Lobo qui peut laisser éclater sa joie. Ce premier titre historique est une consécration pour le club, ses joueurs, son staff, et ses supporters. Pour Richard Towa, c’est un rêve qui se réalise, 38 ans après avoir foulé les pelouses de la Coupe du Cameroun en tant que joueur.
De son côté, l’Aigle Royal de la Menoua, bien qu’ayant montré un visage conquérant en seconde période, repart la tête haute. Une égalisation n’aurait pas été imméritée au vu de la physionomie du match, mais la défense infranchissable de la Colombe en a décidé autrement.