Le ministère de la Santé publique (Minsante) du Cameroun a organisé une réunion ce 16 septembre, présidée par Richard Njock, secrétaire général du Minsante, pour discuter des défis liés à la prise en charge du cancer du sein et présenter des solutions innovantes pour améliorer la situation.
Les experts de la santé ont souligné que les dépistages tardifs et le manque d’équipements adéquats sont les principaux obstacles à la prise en charge efficace de cette maladie. Malgré ces défis, les autorités sanitaires sont déterminées à aller au-delà de la sensibilisation et à offrir aux malades un accès élargi aux soins.
Pour l’édition 2024 d’Octobre Rose, le Minsante prévoit d’apporter plusieurs innovations, notamment :
– Amélioration de la formation du personnel médical dans les services d’oncologie
– Définition d’un parcours de soin précis pour les patients
– Accentuation de la communication pour vulgariser le parcours de soin
– Nouvelles partenariats avec des structures sanitaires étrangères pour la fourniture d’équipements
– Élaboration d’un budget pour financer une meilleure prise en charge des patients
Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le cancer du sein est la première cause de mortalité au Cameroun, représentant environ 20 % des 20 000 cas enregistrés en moyenne chaque année. Les spécialistes notent que plus de 80 % des femmes diagnostiquées arrivent en consultation trop tardivement, et que les soins proposés sont souvent des traitements palliatifs. Cependant, 90 % des cancers sont guérissables lorsqu’ils sont détectés tôt, ce qui réduit considérablement les risques de décès.
Avec ces innovations, le Cameroun espère améliorer la prise en charge du cancer du sein et réduire la mortalité liée à cette maladie.”