Des campagnes promotionnelles, des concerts des klaxons, des cris des vendeurs ambulants, la ronde des camionnettes publicitaires polluent au quotidien la métropole économique. En effet, la ville de Douala est devenue une véritable caisse de résonnance. Toute la nuit et jusqu’aux premières heures de la matinée, des hauts parleurs débitent de milliers de musique, sous le contrôle des “DJ”, qui semblent se livrer à une concurrence sonore. C’est donc face à cette situation dégradante et presque délétère que la communauté urbaine de Douala a sifflé la fin de la récréation.
De nouvelles résolutions ont été prises.
Avec l’assistance de la police nationale et la gendarmerie, désormais la brigade de l’environnement sera déployée dans le but de constater ces nuisances et faire sanctionner les auteurs de jour comme de nuit. Par ailleurs, la note de la communauté urbaine signal que ces derniers s’exposent à la fermeture de leurs locaux, aux paiements des amendes, aux poursuites pénales, ou à la saisie des objets responsables des bruits.
Rappelons que les nuisances sonores et/ou olfactifs sont à l’origine de nombreux troubles sanitaires notamment : le stress, les réveils nocturnes brusques, des insomnies et mêmes des risques d’accident cardiovasculaires.