C’est sur un message de sensibilisation que la 3e édition de Renc’Art a débuté ce Vendredi, 02 Juin à l’orphelinat CAJEN de Japoma.
En effet, face à la prolifération des discours de haine, des propos tribalistes ou des actes marginaux, renc’Art a décidé de lancer les hostilités par des conseils et des appels au changement. Un accueil chaleureux, des oreilles réceptives et des bouches participantes, c’est dans une bonne ambiance que les bouts de choux ont pu comprendre le message.
Ce qu’il faut retenir de cette première allocution.
Un Cameroun sans haine, tel était l’objectif des différents enseignements. Les acteurs de la 3e édition de Renc’Art se sont entretenus avec les enfants sur l’urgence d’aimer et de respecter son prochain. Olivier Charly, blogueurs et critique d’art a employé un vocabulaire accessible, des gestes faciles à décoder afin de capter l’attention de tous.
” Tu ne dois pas détester ton propre frère… On doit s’aimer.”
Une séance de partage qui a débouché sur des confessions.
Dans la foulée, nombreux sont ces enfants qui ont témoigné d’avoir déjà été victime de tribalisme ou des propos injurieux.
” On m’insulte souvent. On me dit que les Yaoundés ont cinq minutes de folies,”
raconte la petite Ornella.
” On me dis souvent que je suis Bamenda. Que je réfléchis toujours à gauche”.
Des paroles prononcées à la base pour rigoler mais qui finissent par blesser autrui.
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Un exercice qui a permis à chacun de rompre définitivement avec ces maux qui minent et ruinent la société actuelle. Un message qui a visiblement atteint son objectif, vue que c’est sur des règlements de conflits, des déclarations d’amour et des câlins de groupe que la première intervention s’est clôturée .