L’Assemblée nationale et le sénat gabonais réunis en Congrès ont opéré une révision de la constitution du pays, permettant de réduire le mandat du président de la République de sept à cinq ans, et le scrutin de deux à un seul tour. Un changement dénoncé par une partie de l’opposition.
Le Parlement du Gabon a voté jeudi 6 avril une révision de la Constitution réduisant de sept à cinq ans le mandat du président de la République et le scrutin de deux à un seul tour, à moins de cinq mois des élections présidentielle et législatives.
Ces changements, en particulier le scrutin à un tour, ont été dénoncés par une partie de l’opposition (qui s’avance pour l’heure très désunie) comme un moyen de « faciliter la réélection » potentiellement à une majorité relative du chef de l’État Ali Bongo Ondimba, qui dirige le pays depuis plus de 13 ans.
Il faut noter que , Cela fait 55 ans que le Gabon est dirigé par la famille Bongo, l’opposition dénonçant régulièrement un « pouvoir dynastique ». Mais cette dernière ne parvient pas à s’entendre sur un candidat unique.
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Une quinzaine de personnes ont déjà annoncé leur intention de se porter candidat contre Ali Bongo. Et pas encore ses plus farouches opposants, comme Jean Ping, Paulette Missambo de l’Union nationale (UN), ou Alexandre Barro Chambrier du Rassemblement pour la Patrie et la Modernité (RPM).