En ce 1er Mai jour de célébration de la fête du travail, le ministre du travail et de la sécurité sociale Grégoire Owona a demandé aux camerounais de ne pas s’attarder uniquement sur les salaires. Il les convie à regarder ce qui est fait pour l’amélioration de leur condition de travail.
«Il y a une stratégie conçue par le chef de l’Etat, qui doit être mise en œuvre en conséquence…Les gens diront peut-être que nous ne servons à rien, mais je pense que nous servons dans beaucoup de choses…Nous travaillons à améliorer les conditions de travail selon le plan du Président Paul Biya», a déclaré Grégoire Owona.
Le ministre du Travail Grégoire Owona demande aux camerounais de ne pas regarder uniquement la grille salariale mais ce qui est fait pour l’amélioration des conditions de travail.
« Lorsque nous parlons de l’amélioration des conditions de travail, ne regardez pas seulement les salaires, mais aussi le milieu de travail, regardez comment les travailleurs sont traités par leurs patrons, regardez les avantages sociaux que les employeurs peuvent offrir à leurs travailleurs»,
a-t-il déclaré.
Pour cette 137 édition, le thème retenu est : » Résilience et travail décent : agir ensemble au sein du monde du travail pour améliorer les conditions de vie et l’inclusion sociale ».
Rappelons que, l’origine de la célébration de cette fête vient des États-Unis. Chez les Américains, cette date correspond au premier jour de l’année comptable des entreprises. Symboliquement, c’est ce jour-là en 1884, que des syndicats ouvriers américains se sont mobilisés afin de revendiquer une journée de huit heures. En France, tout comme leurs homologues américains, la IIe internationale socialiste se réunit en 1889 à Paris. C’est alors qu’elle décide de faire du 1er mai un jour de revendication. À l’époque, on se bat pour la journée de travail de 8 heures, six jours sur sept.