L’annonce a été faite ce jour par le gouvernement qui reproche à la chaîne Française la diffusion d’une « interview du Chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) », alors que jamais la chaîne ne lui a donné la parole directement, prenant soin de relater ses propos sous la forme d’une chronique permettant la distanciation et la contextualisation nécessaires.
En outre, cette chronique permettait pour la première fois de confirmer que l’otage français Olivier Dubois, libéré depuis, était retenu par AQMI.
Face à ce communiqué du gouvernement du Burkina Faso, France 24 s’indigne des propos outranciers et diffamatoires du gouvernement burkinabè, associant la chaîne à « une agence de communication pour ces terroristes », qui tentent de décrédibiliser la chaîne, dont l’indépendance et la déontologie ne sont plus à démontrer. France 24 rappelle son attachement sans faille à la liberté d’informer comme au travail professionnel de ses journalistes.
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