Meta, maison mère des réseaux sociaux Facebook et Instagram, a entrepris de réduire ses effectifs de près de 25 %. Dans un courrier envoyé aux salariés et publié sur le site du groupe, son PDG Mark Zuckerberg a ainsi annoncé mardi la suppression de 10 000 postes, ainsi que la disparition de 5000 postes actuellement non occupés et pour lesquels il n’y aura finalement pas de recrutement.
C’est une première pour une entreprise qui n’avait jusqu’ici jamais lancé de plan social en 20 ans d’existence.
La liste des postes concernés sera dévoilée fin avril et la restructuration sera lancée d’ici la fin de l’année, pour un coût global estimé entre trois et cinq milliards de dollars, selon les documents déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC, le gendarme de la Bourse américaine) que l’AFP a pu consulter.
A lire aussi : 95e cérémonie des Oscars, ce qu’il faut savoir
Cette réduction d’effectif devrait permettre à Meta de réduire ses dépenses de trois milliards de dollars dès 2023.
Pour Mark Zuckerberg, la décision est justifiée par la nécessité de « faire (de Meta) une meilleure entreprise technologique » et « d’améliorer nos performances financières dans un environnement difficile, afin que nous puissions mener à bien notre vision de long terme ».
« Meta a conscience qu’il faut revoir à la baisse ses ambitions dans le métavers, très coûteuses, et se reconcentrer sur l’amélioration de ses activités centrales, en particulier face aux menaces qui apparaissent, comme l’intelligence artificielle »,
pense Mme Enberg.
Il faut noter que, Facebook et Instagram sont soumis à une concurrence de plus en plus forte, en particulier venue de la plateforme vidéo Tik Tok qui prend beaucoup d’espace sur le marché. Mais le groupe tente également de trouver de nouvelles opportunités de croissance, comme le développement potentiel annoncé vendredi d’un nouveau réseau social qui se placerait en concurrent de Twitter.