Il s’agit d’un appel d’offre qu’à lancé l’État du Cameroun en vue de la construction de huit unités de transformation du paddy en riz blanc. Il est question pour le gouvernement de recruter un consultant devant réaliser l’étude technique du projet , ce projet est co-financé par l’État et le Fond international de développement agricole ( FIDA ).
Le consultant devra également mettre en place des lignes de gestion et de valorisation des co-produits ( transformation du son de riz en aliments ou aliments du bétails de riz en briquettes combustibles) dans chacune des huit unités, de façon à optimiser la préservation de l’environnement ; ainsi que l’installation d’une ligne d’étuvage du riz au sein de trois de ces huit unités modernes, susceptibles d’approvisionner le marché en riz étuvé de haute qualité.
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Ce projet rentre dans le cadre de la phase 2 du Projet d’appui au développement des filières agricoles (Padfa II), co-financé par l’État et le Fonds international de développement agricole (FIDA). Il devrait contribuer à booster la transformation du riz dans le pays. Notamment dans les régions de l’Extrême-Nord, Nord, Ouest et Nord-Ouest, où des cargaisons de paddy moisissent, faute de machine à décortiquer. Une situation qui conduit les riziculteurs à transporter leurs productions au Nigeria voisin pour les décortiquer.
Il est important de rappeler que , la production nationale est estimée à près de 84 000 tonnes /an répartie sur environ 40 000 ha, dont une bonne partie estimée à 15 000 tonnes est assurée en dehors des grands périmètres rizicoles par des petits producteurs villageois dans les bas-fonds, le long des berges de rivières et en culture pluviale.