18 Mars 2021, c’était la journée mondiale du recyclage. Comme il en a l’habitude, le groupe SABC, au côté de Namè recycling a décidé de se mobiliser pour un recyclage intense. En effet, l’opération a été lancée dans deux villes à savoir Douala et Yaoundé.

La journée mondiale du Recyclage, quelle origine ?
C’est en 1994, aux Etats Unis qu’une journée sera instituée « journée du recyclage ». En effet, décidé à promouvoir la consommation des produits fabriqués à partir d’objets recyclés, cette journée verra le jour. Mais conscient que le monde entier possède ce type de matériaux qui, ne sont pas exploités, cette journée sera donc convertie en une journée mondiale ou internationale. Une conversion qui donne un autre sens à la journée. Malgré le fait qu’elle ait pris un peu de temps pour être mondialisée, cela porte ses fruits.

En effet, c’est en 2018, plus précisément le 18 Mars que cette journée est devenue mondiale. Une bonne nouvelle après tant d’années. Une date qui ne peut être oubliée car elle participe à lutter contre l’insalubrité dans certains pays comme le Cameroun.
Le groupe SABC et Namè recycling dans les rues de Douala et Yaoundé pour récycler
Le rendez-vous était donné ce 18 Mars 2021 à Douala et Yaoundé pour un recyclage à partir de 7h. il y’a eu une mobilisation des bénévoles à Mambanda dans le 4e arrondissement de la ville de Douala et au quartier Mvog Mbi de Yaoundé.

En effet, à l’occasion de la journée mondiale du recyclage, Namè recycling et le groupe SABC ont lancé une campagne de collectes des bouteilles plastiques. Namè recycling étant spécialiste du recyclage des bouteilles plastiques.

A Douala, tout s’est bien passé. En effet, ayant pris le départ au marché de Mambanda vers 8h30, les bénévoles se sont amusés à débarrasser le quartier des bouteilles plastiques. Et ceci malgré les regards et commentaires des habitants du quartier. Ils estimaient que cela n’était pas fait gratuitement. Il s’agit ici de plusieurs milliers de bouteilles plastiques recyclées en quelques heures seulement. Effectivement, Rigoles, comptoirs, routes, les rues étaient pleines de ces bouteilles. Pleines au point où on pourrait se demander si la compagnie d’hygiène et salubrité y fait souvent des tours. Pour terminer, la sensibilisation devrait continuer. Ceci pour faire baisser le taux de présence de ces déchets plastiques.


Car il ne faut pas donner raison à ce proverbe camerounais qui dit : « on ne nourrit pas la poule le jour du marché ». Comme quoi ça ne sert à rien d’utiliser juste cette journée pour recycler ou sensibiliser.